Réveille ton étoile – Méthode 3 : Plus rien à perdre
Beaucoup à gagner
Ce point est crucial et la méthode est paradoxale. Heureusement Pascal nous guide avec les probabilités et son pari. La peur vient du fait que je peux avoir mal et perdre : de l’argent ; du temps ; des opportunités ; l’image de moi ; l’estime des autres ; la reconnaissance ; l’amour. La technique est simple et radicale : Accepter de perdre ce que je mise. Accepter, dès le départ, de perdre pour être en position de gagner. C’est la phase où je paye ma dette pour pouvoir avancer. L’astuce, la clé, consiste à perdre que ce que ce dont je ne veux plus ou ce qui est désormais secondaire pour moi : les succès d’hier, les relations voire des économie que je peux investir. Puisque j’ai déjà perdu, je n’ai plus rien à perdre, donc je peux tout donner. Exemple : l’équipe de France de football lors du dernier match de qualification pour la coupe du monde contre l’Ukraine n’avait pratiquement plus aucune chance de gagner. Ils ont réalisé l’exploit auquel personne ne croyait. Les questions à se poser : Que puis-je perdre? Suis-je d’accord pour perdre cela ? Alors que vais-je faire puisque je suis désormais en toute sécurité ? Viser haut, prévoir le pire, et jouir du résultat. Le pire n’est jamais sûr. “La meilleure invention de la vie… c’est la mort. Le temps nous est compté, alors ne le dilapidez pas.” Steve Job.
Avancer sans risques… puisque j’ai d’abord accepté le pire
C’est l’instant des risques, du choix stratégique, où il va payer cash. Durant cette phase d’action il va recevoir des retours, des feedbacks qui peuvent être vécus comme négatifs : le CV n’est pas clair ; les compétences ne correspondent pas ; les moyens financiers ne sont pas suffisants ; la famille ne suit pas ; son corps lui fait mal. Cette quatrième phase est la matérialisation des trois premières. Le résultat, bien sûr, n’a pas la forme prévue. Oui, il faut recommencer, s‘améliorer, faire différemment. On va mesurer l’écart entre le rêve et l’expérience vécu. Surtout il va apprendre à partir des nouveaux évènements apparus : c’est la fameuse agilité. Des nouveaux mots vont représenter ce réel surprenant. Des mots plus fins, plus justes qu’à la phase 1. Et notre manager repart vers un nouveau cycle : 1. le mot du désir ; 2. l’image du comment ; 3. l’action dans le réel ; 4. l’apprentissage et la mesure de l’écart avec des nouveaux mots accrochant ce réel qui devient ainsi réalité. Surtout, il va constater chaque soir la satisfaction qu’un pas en avant a été réalisé et que la limite a été repoussée, qu’il a fait quelque chose de bien même s’il l’a mal fait. Le matin suivant, il ressent l’excitation et la douceur de se dire que quelque chose de nouveau l’attend aujourd’hui, qu’il va faire mieux que la veille, que l’inattendu est là avec ses nombreux problèmes à résoudre et ses nombreuses solutions à créer. Yes, je suis vivant. A ce moment il reçoit les fruits de ses choix, le plus 1 de la vie, ce qui se nomme en entreprise la création de valeur, en psychanalyse, le plus de jouir, en philosophie, le bonheur.