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Réveille ton étoile – Méthode 2 : Viser loin

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Demander le désirable, l’inaccessible, pas uniquement les possibles


Si on atteignait son objectif essentiel, on n’aurait plus de rêve et on serait déprimé. De plus les échecs, les critiques entament son espoir. L’idée est d’être porté par un objectif inaccessible, qui me transcende, que je peux transmettre, et qui est jugé utile pour tous. En un mot : ce qui est essentiel dans ma vie : le fil rouge qui me guide. Comment savoir ce qu’est ce génie intérieur ? En se posant la question : à 90 ans, je me retourne sur ma vie, sans complaisance, et je constate mon parcours. En quoi puis-je dire que j’ai réussi ma vie ? Exemple : Jean-François Dehecq, Président Fondateur de Sanofi, n’a jamais supporté la souffrance. Il a désiré créer de meilleures conditions de vie sur terre pour tous. Il a donné à Sanofi comme vocation trois axes essentiels pour l’homme : bien manger ; se soigner ; et quand on est déprimé, la beauté. Il a racheté deux cents entreprises dont des pizzerias, des bonbons à la menthe, Yves Saint Laurent… De ces trois marchés Sanofi d’aujourd’hui ne conserve que la pharmacie. Il a créé une utopie réaliste. « Le bonheur est un rêve d’enfant réalisé dans l’âge adulte». Sigmund Freud.



Les 4 étapes du SelfLeadership

Lors de ces trois premières vidéo, nous venons de découvrir la première étape : prendre conscience qu’on désire quelque chose qu’on ne connaît pas. Avec cette fraîcheur que nous avions à la sortie de l’école plein d’énergie, d’espoir bien que sans savoir ni connaissances. Oser se dire « je veux » : je veux atteindre cette étoile. Me voilà réveillé, debout, sans que je sache ce que cela implique. Nous partons du hors sens pour créer du sens : « parce que je le veux bien ». Une fois qu’on a validé son désir, qu’on l’a choisi, vient la seconde étape du comment. C’est la phase de conception de projet, d’imagination, de visualisation, d’imaginarisation (!). On se voit à tel poste, rédige son CV, fréquente les conférences et utilise ses réseaux, en commençant par celui des Centraliens. Alors c’est le moment de se jeter à l’eau et plonger dans un univers inconnu. Mais rentrer dans cette troisième phase, celle de l’action vers l’innovation, n’est pas aisé et le stress arrive à grand pas. Avec le renoncement, le doute, les bonnes raisons, le risque et la peur du risque, la crainte de perdre. Après s’être autorisé à rêver, il s’agit maintenant d’oser rentrer dans le Réel, le pur inconnu. Sur cette limite, sur le plongeoir, notre ingénieur a comme moteur le désir des résultats. Mais il est aussi pris par la tentation du renoncement, qui vite le submerge. Les freins prennent le contrôle (voir schéma ci-dessous (1er schéma sur ppt)) : « est-ce bien raisonnable ? Et si ça ne marche pas ?», ou milles autres questions bloquantes ? Il veut des résultats ou des raisons ! Et en plus ces raisons sont toujours bonnes et vraies !

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